Tourisme dans l'île
Le tourisme dans l'île
La Martinique dit L'île aux fleurs, qui porta jadis le joli nom de « Madinina », recèle de nombreuses richesses naturelles, bien sûr, mais également culturelles. Elle offre une grande variété de paysages, passant des plages paradisiaques du Sud, avec leur sable blanc et leurs cocotiers, aux montagnes du Nord, et leur végétation luxuriante. Cette diversité naturelle ouvre la voie aux pratiques sportives les plus diverses, sur terre comme en mer. Toutes ces activités vous permettront de découvrir les différents visages de l'île.
Une température de l'air et de l'eau qui avoisine les 25°c toute l'année, un ensoleillement quasi-permanent, des odeurs, des couleurs, des espèces végétales et animaux exotiques, le dépaysement et le bon temps sont assurés. La meilleure façon d'en profiter est de se mettre au rythme de la Martinique, en se levant tôt pour profiter de la fraîcheur du matin, puis en découvrant en douceur les richesses de l'île.
Avec ses 70 km du Nord au Sud et ses 30 km d'Ouest en Est, la Martinique est un territoire assez exigu. Il vous faudra toutefois vous organiser pour trouver le temps d'explorer au mieux toutes les parties de l'île, chacune valant le détour. Alors embarquez pour un voyage inoubliable sur ce petit bout de terre niché entre mer des Antilles et océan Atlantique.
L'histoire officielle de la Martinique commence le 15 juin 1502, date du débarquement de Christophe Colomb sur l'île, sur l'actuelle commune du Carbet. La Martinique était toutefois déjà habitée avant cette date, par les Arawaks à partir de 100 avant J.-C., puis par les Caraïbes, qui chasseront les Arawaks à partir du XIVe siècle. Ils seront eux-mêmes délogés de Martinique par les colons français au XVIIe siècle. De nombreux vestiges archéologiques attestent de cette histoire précolombienne sur l'île.
La création de la nouvelle « Compagnie des Isles d'Amérique », en 1635, conduira à l'installation d'un gouverneur en Martinique, qui s'établira sur l'actuelle commune de Saint-Pierre, fondant ainsi la première capitale martiniquaise. L'agriculture se développe peu à peu, avec la culture de l'indigo, du café, puis de la canne à sucre. Afin de favoriser ce développement agricole, des esclaves sont transportés en masse sur l'île, en provenance d'Afrique Occidentale. En 1685, Colbert, ministre des Finances de Louis XIV, promulgue le Code Noir, qui réglemente l'esclavage dans les colonies.
La Martinique est occupée par les Anglais de 1794 à 1802. Ce n'est qu'en avril 1848 que sera abolit l'esclavage, grâce notamment à l'intervention de Victor Schoelcher. Le suffrage universel sera mis en oeuvre avant la fin du XIXe siècle. Le XXe siècle commence tristement avec l'éruption de la Montagne Pelée en 1902, qui ravagea la ville de Saint-Pierre, alors capitale de la Martinique, et fera 30 000 victimes. En 1938, le Conseil Général de la Martinique se prononce à l'unanimité en faveur d'une assimilation de l'île au statut de département français. Mais la Martinique n'obtiendra ce statut qu'en 1946, à l'issue d'un débat parlementaire, auquel prit part le leader communiste Aimé Césaire.
Une page de notre Histoire
22 MAI - COMMEMORATION DE L'ABOLITION DE L'ESCALAVAGE
Le 22 mai 1848, quelques 60 000 esclaves de la Martinique se sont défaits de leurs chaînes, et de la servitude, donc le 23 mai 1848 ces êtres vécurent leur première journée d'hommes et de femmes libres. En souvenir ce jour, le 22 mai, est devenu à la Martinique le jour de la commémoration de l'abolition de l'esclavage. Cette date commémorative est fériée en Martinique, suite à la promulgation de la « loi commémorant l'abolition de l'esclavage dans les DOM ", du 24 novembre 1983. »
Un peu d’histoire :
Sous la Révolution française, les députés de la Convention abolissent l'esclavage une première fois pour calmer la révolte des esclaves dans les colonies des Antilles et empêcher l'Angleterre de s'en emparer.
Mais Napoléon Bonaparte abroge cette mesure le 20 mai 1802, sitôt acquise la paix avec l'Angleterre. Ce faisant, le Premier Consul répond à une demande du Sénat et cède à la pression de sa femme, Joséphine de Beauharnais, née Tascher de la Pagerie, originaire de la Martinique. En 1833, l'esclavage est définitivement aboli dans les colonies britanniques. La France attend l'avènement de la Deuxième République, quinze ans plus tard, pour suivre son exemple. Le décret d'abolition est publié grâce à la ténacité de Victor Schoelcher (44 ans) qui libère par décret 250.000 esclaves noirs ou métis aux Antilles, à la Réunion comme à Saint-Louis du Sénégal. Le décret, qui prévoit l'abolition dans un délai de deux mois, arrive dans les colonies quatre à cinq semaines plus tard. Mais sur place, les gouvernants des colonies et les planteurs ont en général pris les devants. La plupart des Blancs ont compris depuis longtemps que l'abolition était devenue inéluctable et s'y étaient préparés en multipliant les affranchissements. À leur manière, les esclaves ont aussi accéléré le mouvement. À Saint-Pierre, en Martinique, une insurrection a éclaté le 22 mai 1848, avant qu'ait été connue l'existence du décret. Même chose en Guadeloupe où le gouverneur abolit l'esclavage dès le 27 mai 1848 pour éteindre l'insurrection.
Conformément au décret de Schoelcher, les planteurs reçoivent une indemnité forfaitaire. Ils tentent aussi de reprendre la main en sanctionnant le «vagabondage» dans les îles à sucre : c'est une façon d'obliger les anciens esclaves à souscrire des contrats de travail. L'abolition dément les sombres prophéties des planteurs. Elle se traduit par un regain de l'activité économique dans les colonies. Victor Schoelcher va militer avec moins de succès contre la peine de mort. Exilé en Angleterre sous le Second Empire, il est élu député de la Martinique à l'avènement de la République puis devient sénateur inamovible jusqu'à sa mort, le 26 décembre 1893. En reconnaissance de son civisme, la République a transféré ses cendres au Panthéon.
TOURISME DANS LE SUD
Trois ilets
Les Trois- Îlets sont un charmant village, avec ses maisons typiques en brique rouge et tuiles à l’ancienne, sa place de l’église tout endimanchée le jour du Seigneur, son petit marché et son école communale. Une atmosphère attachante.
A voir : musée de la Pagerie,
Situé dans un site magnifique dominant la mer des Caraïbes, le domaine de la Pagerie vit naître en 1763 une petite fille promise à un fabuleux destin : Marie-Joseph-Rose Tascher de la Pagerie, future Joséphine Impératrice des Français. Joséphine passa ses seize premières années dans la domaine de la Pagerie, connu à l'époque sous le nom de "Petite Guinée", qui couvrait alors plus de 300 hectares et abritait 200 esclaves. Le domaine vivait de la culture et de la fabrication du sucre, du café et de l'indigo, exportés vers la France.
La maison natale fut en partie détruite par un ouragan en 1766. Les murs de la chambre de repos de Mme de la Pagerie furent relevés et constituent aujourd'hui une charmante maisonnette de pierres et de tuiles roses convertie en petit musée de l'Impératrice. Y sont conservés quelques 200 objets divers, son lit de jeune fille en bois de Courbaril, des lettres de Napoléon, des portraits, des meubles et des souvenirs lui ayant appartenu.
De la sucrerie qui abrita la famille de Joséphine lors de l'ouragan et où elle vécut après celui-ci, il ne reste que des vestiges. Le moulin où étaient distillées les cannes de la plantation sert aujourd'hui à l'accueil des visiteurs. Tous ces bâtiments sont entourés d'un splendide jardin où un buste de Joséphine a été installé dans un massif fleuri. L'évocation de l'Impératrice se poursuit dans la petite église des Trois-Ilets. C'est ici que ses parents se marièrent et que Joséphine fut baptisée le 27 juillet 1763. Une plaque commémorative sur la façade de l'église rappelle cet événement et une autre fut apposée lors du centenaire de la mort de Napoléon en 1921. Le transept gauche abrite la tombe de Rose-Claire Vergers de Sanois, mère de l'Impératrice.
Savanes des esclaves :
Tout a été construit par la force et le courage de Gilbert Larose, fondateur et créateur, de ce jardin fantatisque où l'on découvre tout d'abord un village avec le grand carbet construit dans la plus pure tradition en bois de pays et toiture en feuilles de canne à sucre, les cases traditionnelles aménagées comme autrefois avec la simple paillasse pour dormir, puis le jardin où se mèlent la culture de plantes mécicinales, de fleurs, de fruits et de légumes pays. Une visite d'une heure environ au cours de laquelle grâce au guide qui vous accompagnera, vous revivrez l'histoire de la Martinique authentique et de ses traditions ancestrales : comment on pressait la canne à sucre pour en extraire le jus, comment étaient fabriquer les batons de cacao, la farine de manioc ... Toute l'histoire du peuple martiniquais est ici retracée.
Les Anses d'Arlets
La ville des Anses d’Arlet est située au sud-ouest de la Martinique à 13km de la capitale Fort-de-France. Entre la mer des Caraïbes et les villes limitrophes du Diamant et des Trois-Ilets au nord-est.
Elle s’étend sur 25,9 km² et compte sur son territoire une vingtaine de quartiers et de lieux dits. Elle compte 3924 habitants (source Insee).
C’est une ville côtière ouverte sur la mer des Caraïbes et dans le prolongement d’une zone littorale touristique (Les Anses d’Arlet, Diamant, Trois-Ilets). A l’écart des grands centres et à proximité des transports maritimes (Trois-Ilets), elle offre une qualité de vie calme et agréable.
De plus, elle a le privilège de bénéficier de très belles plages et d’une qualité de baignade reconnue par les Martiniquais, mais aussi par les touristes.
Elle se caractérise sur son versant mer des Caraïbes par ses anses, cap et pointes (Petite Anse, Anse Noire, Anse Mathurin, Anse Dufour…) et à l’intérieur par sa topographie de mornes et de pentes sur pratiquement tout le territoire dont le point culminant est le Morne Larcher (477 mètres).
A quelques pas du bungalow, en prolongement de la plage de Petite Anse; la sources d'eau chaude "Dlo Ferré"
Proche du bungalow, pour des vacances sportives! le sentier de randonnée du Morne Larcher
Le sentier vers le sommet la vue sur le Diamant en récompence
Cap 110 - Anse Cafard (entrée du Diamant)
Sur le territoire de la MARTINIQUE, dans la commune du DIAMANT, au lieu dit Anse CAFFARD( où résida le colon Jean CAFFARD né dans les Flandres en 1638) , se trouve un groupe de statues; elles sont l'oeuvre du sculpteur martiniquais Laurent VALERE.
Elles ont une hauteur de 2,50 m , pèsent chacune 4 tonnes. Elles sont orientées au Cap 110, en direction du Golfe de Guinée.. La traite des esclaves faisait partie de ce que l'on appelle le commerce triangulaire, aussi le créateur des statues les a disposé selon une forme triangulaire.
Elles forment ce que l'on appelle Le mémorial de l'Anse CAFFARD en hommage aux victimes du dernier naufrage de navire négrier de l'histoire de la Martinique..
Dans la nuit du 8 avril 1830, alors que la traite avait été déclarée illégale (Congrès de Vienne du 8 Février 1815 - Lois françaises du 15 Avril 1818 et du 25 avril 1827), un navire transportant 300 esclaves s'échoue en pleine tempête sur les rochers de la côte.
On dénombre le lendemain 46 morts (4 membres de l'équipage, 42 esclaves) . Il y aura 86 esclaves (60 femmes et 26 hommes) survivants qui vont poser un problème juridique :
La traite étant illégale, ils ne peuvent être considérés comme esclaves. Or il n'y a dans la société de l'époque (l'abolition de l'esclavage n'aura lieu que 18 ans après le 22 mai 1848) que 2 statuts : esclaves ou hommes libres. Or ils ne peuvent être déclarés libres.
Aussi le Conseil privé de la Martinique en mai 1830 décide qu'ils seront envoyés à Cayenne, en Guyane en Juillet 1830 sinon ils constitueraient une classe spéciale d'hommes qui sans être esclaves ne sauraient être considérés comme libres.
69 d'entre eux sont embarqués pour Cayenne. 2 d'entre eux meurent pendant le voyage. Le 25 juillet 1830 , 67 rescapés (16 hommes et 51 femmes) débarquent enfin à Cayenne.
A proximité, la reste de la maison du Bagnard; La maison du bagnard fût construite par Médart Aribot (1901-1973) au début des années 1960 Il y vécut 13 ans jusqu'à sa mort en 1973. Il passa 15 ans dans un bagne à Cayenne en Guyane. Médart Aribot ne doit sa liberté qu'à la fermeture du bagne en 1945. Originaire de Sainte-Luce en Martinique, Médart Aribot, sculpteur de talent, fût condamné à perpétuité pour avoir sculpté le buste du Colonel Coppens, buste qui fût brandi par la foule lors des émeutes électorales de 1925.
Au cours de ce conflit, le colonel Coppens fût tué ainsi que 8 autres personnes.
Il ne retourne en Martinique qu'en 1953 où il vécut de ses sculptures de bateaux, bustes,...
Le Moulin du Val d'Or
En costume d'époque, les âniers-muletiers et guides du Parc Naturel de la Martinique nous introduisent, par le geste et la parole, aux travaux et savoir-faire oubliés de l'ancienne civilisation du sucre.
Distillerie La Mauny - Rivière Pilote
Située à deux petits kilomètres au nord du bourg de Rivière Pilote dans un petit val, la distillerie La Mauny est à ce jour l'une des plus importantes de Martinique à la fois pour sa surface de canne plantée et pour sa production. Une habitation sucrière est créée à cet endroit par le Comte de Mauny en 1749 mais la présence durable d'une distillerie proprement dite n'est avérée qu'à partir du début XXème siècle lorsque la famille Lapiquonne alors propriétaire des lieux se lance dans la production de rhum. Cette dernière vend ensuite l'entreprise aux frères Théodore et Georges Bellonnie dont les descendants sont toujours pour partie à la tête du domaine. Il est possible de visiter les lieux et de suivre étape par étape le processus de distillation. Une boutique - La cabane à rhum - permet de déguster et d'acheter l'ensemble de la gamme des produits La Mauny.
Intérêt touristique: La distillerie La Mauny n'est peut être pas la plus pittoresque des distilleries de Martinique mais sa visite est particulièrement intéressante. Lors de la période de récolte (de mi février à mi juin en général) il est possible, accompagné d'un guide, de monter sur les machines en marche pour suivre le cheminement de la canne et sa transformation en rhum. Un vrai plus par rapport à d'autres domaines qui se montrent souvent nettement plus frileux avec les visiteurs... Assurément une visite à faire si l'on est de passage dans les environs.
L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération
Sortie en mer avec Taxi cap
http://www.taxi-cap.com/nos-excursions.php
Pour des balades vers les îlets, découvrir la mangrove et à la journée aux fonds blancs (réservation impérative).
Sorties en mer avec AN DLO
Au départ du Diamant, partez pour une balade commentée en
petit comité, à bord de notre semi-rigide de 7,50m.
Un Aller retour 20€/personne
Pour découvrir de très près ce magnifique joyau : le Rocher du Diamant.
2 heures de visite Commentées 30€/personne
Au Programme: Tour du Rocher Baignade (Palmes, Masque) Dégustation Découverte de la grande baie du Diamant jusqu'au Cap 110
Demi journée 50€/personne
Arrêt au Rocher puis découvrez les Anses Jusqu'à la grotte aux chauves-souris, baignade à l’anse noire, apéro et petite collation à l’anse chaudière.
Journée 75€/personne
Petite collation au Rocher du Diamant, direction la grotte des chauves-souris en longeant la côte, repas et baignade à l’Anse Chaudière.
Apéro au Rocher du Diamant 30€/personne
Départ 16h30 pour profiter d’un magnifique coucher de soleil en dégustant planteur et accras.
1⁄2 tarifs pour les enfants de -12 ans. Palmes masque tuba fournis
QUELQUES PLAGES DU SUD
L'Anse Mitan (sur la commune des Trois Ilets)
L'Anse Mitan est probablement la plage la plus animée de Martinique. Son sable blond est bordé de restaurants avec terrasses les pieds dans l’eau, et on y profite d'un panorama magnifique sur la baie de Fort-de-France.
De nombreuses familles foyalaises empruntent la navette et s'y installent pour la journée alors que les plus jeunes en profitent également en soirée. La musique - Zouc, Ragga…- fait partie de l’ambiance de la plage, de jour comme en soirée.
Non arborée, la plage manque d’ombre.
L'Anse A l'Ane (sur la commune des Trois Ilets)
Bien que bordée de petits restaurants de plage, l’Anse à l’Ane n’a pas trop perdu de son authenticité. Le sable fin et l’eau, habituellement calme, sont très adaptés pour les enfants.
La vue donne à droite sur la commune de Fort de France (très jolie notamment le soir) et sur l’ilet à Ramiers à gauche.
Relativement épargnée en semaine, l’Anse à l’Ane est très fréquentée le week-end. La plage est arborée et accueille donc plusieurs zones d’ombre. Quelques petits carbets en bois équipés de table et de bancs permettent de pique-niquer confortablement.
L'Anse Noire (sur la commune des Anses d'Arlets)
A coté de l’Anse Dufour, l’Anse Noire ressemble plus à une petite crique qu’à une vaste plage. D’environ 150 m de long et nichée en bas d’un grand escalier de 130 marches, l’Anse Noire est assez peu fréquentée.
Quelques gommiers de pêcheurs, des filets et des casiers qui sèchent, et derrière, sous les arbres, les quelques bungalow de l’unique hôtel.
Les fonds sous marins de l’Anse Noire sont particulièrement jolis et peuplés notamment de gorgones, de grandes éponges tubulaires, de tortues et de nombreux petits poissons colorés.
A l’Anse Noire comme à l’Anse Dufour, on se sent un peu hors du temps… loin des sentiers battus.
Anse Noire et Anse Dufour à quelques centaines de mètres l'une de l'autre mais tellement différente
L'Anse Dufour (sur la commune des Anses d'Arlets)
A quelques mètres de l’Anse Noire, l’Anse Dufour est tout à fait différente. Le sable est blanc-doré (alors que, comme son nom l’indique, il est noir à l’Anse Noire !) et 2 petits restaurants donnent sur la plage.Quelques zones d’ombre et les gommiers colorés posés sur le sable.
Le hameau de pécheur qui borde la plage est très calme et plein de charme.
La plage est assez peu fréquentée et les fonds sous marins sont très jolis.
vue du parking
Grande Anse d'Arlet (sur la commune des Anses d'Arlets)
La grande anse d’Arlet est une longue bande de sable blanc situé au sud caraïbe de la Martinique.
Cette belle plage est très appréciée des martiniquais pour son paysage ainsi que pour ses petites terrasses de bars et restaurants. Avec un plan d’eau calme et agréable la grande anse d’Arlet est un point de mouillage pour de nombreux bateaux. Fréquenté et animée le week-end cette plage vous permettra de profiter d’un magnifique couché de soleil en fin d’après midi du fait de son exposition plein ouest.
Petite Anse d'Arlet (sur la commune des Anses d'Arlets)
La plage de la Petite Anse d'Arlet est une plage de sable gris aux eaux limpides. Le cadre est agréable... A quelques dizaines de mètres du bord des rochers affleurants font le bonheur des amateurs de snorkeling qui peuvent admirer une faune et une flore marine particulièrement riche. Les enfants profitent du ponton pour sauter et plonger dans l'eau limpide.
Plage du Diamant (sur la commune du Diamant)
Cernée des mornes Larcher et Clochette, bordée de sous-bois ombragés, la plage du Diamant est simplement magnifique ! Sable blanc, tables de pique nique à l’ombre des cocotiers (on peut accrocher les hamacs), vue sur le rocher du Diamant, plage suffisamment vaste pour qu’on ne sente jamais la foule…. Un vrai bonheur !
Pas de restaurant, pas de buvette, pas de magasin, pas d’hôtel….
Les rouleaux parfois gros qui déroulent devant la plage sont amusants pour qui aime plonger dans les vagues,comme pour les adepte de surf ou de body board. Toutefois le courant est souvent fort. Attention donc lorsque vous vous baigner, en particulier avec des enfants.
A proximité, l’Anse Dizac et l’Anse Cafard sont également très agréable à regarder mais les courants y sont particulièrement dangereux. (Déconseillé avec les enfants!!)
Anse Mabouya (sur la commune de Sainte Luce)
C’est la première des plages entre Trois Rivières et Sainte Luce et indéniablement l’une des moins fréquentées. L’eau est calme et le sable est blond. La plage est ainsi très adaptée pour la baignade.
Une grande étendue de pelouse, partiellement ombragée derrière la plage, est appréciée par les antillais pour des pique-niques le week-end.
Des douches, discrètement caché derrière des arbres, permettent de se rincer après la baignade.
La plage est pleine de charmes et les visiteurs cherchant la tranquillité apprécieront particulièrement l’endroit.
Anse Corps de Garde (sur la commune de Sainte Luce)
A 3 kilomètres du bourg de Sainte-Luce, l'Anse Corps de Garde est réputée pour son sable fin et son plan d'eau « couleur carte postale ». La plage est assez animée car les Lucéens et les visiteurs apprécient de s’y rendre.
La commune n’a pas lésiné sur les équipements : Filet de volley, douches, buvette, parking. De plus, la seule piscine marine de toutes les Antilles est située à Corps de Garde. Un centre nautique (kayaks, planches à voile, optimists, catamarans…) attire de nombreux enfants et propose son matériel à la location.
Il y a souvent beaucoup de monde mais la plage est vaste, et on trouve toujours une place à l’ombre sous les raisiniers ou sous les cocotiers.
Le plan d'eau est généralement calme et des maîtres nageurs veillent sur votre sécurité (horaires de surveillance affichés à l’entrée de la plage).
La mairie et l’office du tourisme de Sainte Luce organisent régulièrement des animations et activitées sur la plage de Corps de Garde.
Anse Figuier (sur la commune de Rivière Pilote)
Assez vaste, la plage de l’Anse Figuier est bordée de cocotiers et d’une grande pelouse. Aménagée par la commune de Rivière Pilote, quelques jeux pour enfants (toboggan, balançoires…), des tables de pique-nique et des carbets sont à votre disposition.
L’eau de l’Anse Figuier est calme, et les fonds sous-marins sont très beaux : Colonies d’oursins de toutes sortes, très grandes étoiles de mer à carapace, bancs de poissons tropicaux et colorés… n’oubliez pas votre masque !
En arrivant à l’Anse Figuier, vous remarquez le bâtiment occupé par l’Ecomusée de Martinique. C’est dans cette ancienne distillerie qu’ont été rassemblés les vestiges de l’époque caraïbe trouvés sur la plage en 1992.
Plage des Salines (sur la commune de Sainte Anne)
La plage de carte postale ! Longue bande de sable blanc, bordée de cocotiers penchés vers des eaux turquoises. Elle est souvent citée comme la plus belle plage de Martinique et c’est habituellement elle dont la photo fait la couverture des brochures et magasines sur la Martinique.Et c’est vrai, elle est très belle !
La plage est très fréquentée, surtout le week-end. De fait, les Martiniquais apprécient beaucoup cette plage dont l’eau cristalline est habituellement calme. Nous vous conseillons d’éviter de vous y rendre le week-end afin d’éviter les embouteillages coutumiers en fin de journée.
Quelques lolos et restaurants proposent de se restaurer mais sont, nous semble-t-il, un peu cher. Des tables de pique nique sont disposées dans les zones ombragées en bordure de la plage.
Au bout de la plage, vous pourrez visiter l’étang des Salines dont l’écosystème protégé, bien expliqué sur les panneaux bordant le parcours, est très particulier. Vous y découvrirez une multitude de crabes lors du parcours d’une dizaine de minutes sur le ponton.
Les plages plus aux sud, à la pointe de la Martinique, sont accessibles par le chemin côtier de la Trace des Caps. La portion au sud des Salines est magnifique.
Anse Trabaud (sur la commune de Sainte Anne)
Sur la côte sud atlantique de la Martinique, l’Anse Trabaud est très peu fréquentée car son accès est assez difficile. Une piste tourmentée permet d’y accéder en 15 minutes environ. Sur la route vous traverserez une propriété privée à la barrière de laquelle vous seront demandés 2.50 € de droits d’entrée par voiture. (Horaires d'entrée : de 8H00 à 16H00. Sortie obligatoire à 18H00).
S’étirant sur plus d’un kilomètre la plage de sable corallien est souvent battue par les vagues, et donc appréciées des bodyboarders et des surfeurs. La plupart du temps, le courant est faible et les vague sans danger pour les enfants.
A l’ombre des petits arbres bordant la plage, quelques tables et bancs de bois vous accueillent pour les pique-niques. C'est également une plage adaptées pour y accrocher des hamacs.
Plage du Cap Chevalier - Anse Michel (sur la commune de Sainte Anne)
Certains trouvent cette plage encore plus belle que celle des Salines !
Très appréciée des véliplanchistes et kite surfers, la plage de l’anse Michel possède une très belle végétation et propose une zone ombragée très agréable.
L’eau cristalline magnifique et peu profonde est protégée par la barrière de corail. Les fonds sous marins sont riches. Les cocotiers, palmiers et raisiniers bordent la plage…
La cohabitation entre les véliplanchistes et les personnes qui souhaitent se détendre au soleil est idéal. Le Week-end vous trouverez une ambiance locale et familiale.
Et pour votre plus grand plaisir, Cap Chevalier n’est pas trop fréquenté en semaine !
Plage du Cap Macré (sur la commune du Marin)
Une longue et petite route assez abimée permet de rejoindre la plage de Cap Macré en traversant quelques magnifiques paysages et points de vue. On a un peu l’impression de se rendre au bout du monde !
A l’arrivée, le paysage est de toute beauté…
Au loin, les gros rouleaux brisent sur la barrière de corail. Dans le lagon, l’eau est bleu-foncé ou turquoise selon le fond sous marin. La vaste plage de sable blanc descend relativement à pic dans la mer.
La plage est bordée par une vaste zone ombragée où vous pourrez aisément accrocher des hamacs. Quelques tables en bois sont également à disposition.
Comme à Cap Chevalier, la plage est assez peu fréquentée en semaine.
TOURISME DANS LE NORD
Le François
Sur une portion très découpée de la côte atlantique, la commune du François fait face à une baie magnifique parsemée d'îlets et de fonds blancs. Un paradis pour amateur d'activités nautiques.
A voir :
L'habitation Clément :
Une très belle habitation transformée en musée. La maison de maître, classée monument historique, offre l'occasion unique de s'immerger dans le mode de vie des planteurs du XIXème siècle et de découvrir l'architecture et le mobilier créole d'époque. L'habitation Clément accueille aussi une ancienne distillerie de rhum et ses chais de vieillissement.
l'habitation la galerie le jardin des machines le jardin un des chais
Jardin de Balata
Jardin botanique ou vous découvrirez des essences tropicales en suivant un parcours avec des explications sur les différentes plantes A voir après le Jardin, c'est le Sacré Coeur
Eglise du Sacré Coeur de Balata
L’Église de Balata est située dans le quartier éponyme à 7 kilomètres de Fort de France, sur le Morne Savon. Il s'agit d'une curiosité car le monument est la réplique exacte mais miniature - au cinquième pour être précis - de la Cathédrale du Sacré Cœur à Paris. Sa construction fait suite à l’afflux de réfugiés sur Fort de France et ses environs dans les mois et années qui suivent l'éruption de la Montagne Pelée et la destruction de Saint Pierre en 1902... C'est en 1915 que la décision est prise d'édifier une église à cet endroit. La première pierre est posée en 1924 et la construction, confiée à l'architecte Wuifflef, s'achève une année plus tard, le 9 Aout 1925. L'intérieur respecte les plans du Sacré Cœur mais la Cathédrale martiniquaise reste nettement plus sobre que son illustre consœur pour la décoration et la richesse des ornements.
Route de la Trace
La route de la Trace a été tracée, comme son nom l'indique, entre Fort-de-France et Le morne Rouge à travers la forêt tropicale. C'est probablement la plus jolie route de Martinique. N'hésitez pas à l’emprunter si vous allez dans le nord de l'île; vous vous retrouverez ainsi au cœur de la forêt tropicale. Vous avez ou allez probablement visiter des jardins tropicaux avec des fleurs multicolores et des fougères arborescentes immenses. Ici, vous les verrez aussi, mais en pleine nature. C'est tout simplement époustouflant. De nombreuses randonnées sont possibles tout au long de la route. Citons simplement celle de la rivière Alma et la trace des Jésuites.
Presqu'île de la Caravelle
La presqu'île de la Caravelle est une réserve naturelle créée en 1976. Située sur la commune de la Trinité (côté Atlantique), la presqu'île regorge de trésors à découvrir. De nombreux chemins de randonnée vous y attendent. Tout au bout de la presqu'île, on trouve les ruines du château Dubuc. C'est ici que débarquèrent les esclaves arrivant de Dakar. Mais avant de les déposer sur le sol martiniquais, on leur faisait charrier à la nage les tonneaux de rhum sur les bateaux qui repartaient chargés de ce breuvage. A proximité des ruines du château Dubuc vous pourrez aller admirer le phare de la presqu'ile. C'est le plus ancien des 4 phares encore en activité en Martinique.
le phare les ruines du château Pointe Caracoli
la mangrove
Coeur Bouliki - Saint Joseph
Cet espace de verdure et d'eau est la plus vaste zone de forêt de Martinique. Vous y découvrirez une multitude d'arbres et de plantes. Vous pourrez également vous rafraichir en vous baignant dans la rivière Blanche. Un itinéraire balisé et de nombreux équipements sont mis à la disposition des visiteurs. Vous devrez franchir deux guets en voiture avant d'arriver à l’aire de repos de Cœur Bouliki. Puis, prenez le chemin qui passe à côté d'une station de pompage. Celui-ci traverse ensuite une rivière. Il est balisé, il suffit de suivre celles-ci : ronds jaunes et blancs. Vous montez tout en haut du morne (610m). Quand l'horizon est dégagé, la vue est époustouflante, notamment sur Fort-de-France.
Le Saut du Gendarme - Saint Pierre
La cascade du « saut gendarme » doit son nom à la halte privilégiée pour se rafraîchir et faire boire les chevaux des gendarmes montant à Saint-Pierre ou encore à la chute d'un gendarme. C'est également le lieu où les gendarmes se dissimulaient dans le but d'attraper les pillards venant piller la ville de Saint-Pierre alors en ruine suite à l'éruption de la montagne Pelée. C'est une agréable chute en milieu naturel. La chute d'eau continue, d'une hauteur d'environ 10 mètres, offrira un bain rafraîchissant à tous les randonneurs se rendant sur les lieux. Une table et des bancs sont mis à disposition pour ceux qui souhaitent pique-niquer. Une promenade est possible vers la Montagne Pelée via la route de Trianon ou de Morne Calebasse. Cependant pour y faire une randonnée il est vivement recommandé d'être en bonne conditions physiques et également d'être bien équipé. C'est un lieu très apprécié des touristes et de la population locale. Pour s'y rendre, il est conseillé de suivre la direction Fonds-Saint-Denis. A la suite d'un parcours sur une route pentue, la signalétique vous indiquera la cascade « Saut gendarme ». Un petit parking permet d'y garer son véhicule.
Crédit photo : Comité Martiniquais du Tourisme
Saint Pierre
Le 8 mai 1902 au petit matin, la Montagne Pelée, dont l'éruption menaçait depuis plusieurs jours, explose littéralement. Un nuée ardente dévale les pentes du volcan à toute vitesse pour venir frapper de plein fouet la ville de Saint Pierre située à ses pieds. La perle des Antilles - Nom que l'on donnait autrefois à la ville - n'existe plus: Beaucoup de maisons sont littéralement rasées par le souffle alors que les autres brulent... On raconte même que l'incendie, entretenu par l'épaisse couche de cendres gardant la chaleur, durera plus de 100 jours ! Les ruines de l'ancienne ville sont toujours visibles aujourd'hui. On peut par exemple monter les marches de l'ancien théâtre ou encore arpenter les couloirs de l'ancienne prison dans le cachot de laquelle on retrouva, trois jours après le drame, Louis Cyparis, l'un des seuls survivants... Les vestiges noircis de l'Eglise du Fort sont également un lieu particulièrement émouvant quand on sait que les fidèles s'y trouvaient regroupés, nombreux ce matin là, pour célébrer le Jeudi de l'Ascension... Témoin de la violence du choc le fronton de l'édifice qui fut projeté à plus de dix mètres de la façade malgré son poids de plusieurs tonnes.
La visite de Saint Pierre et de ses ruines est assurément une chose à faire lors d'un séjour en Martinique. Le mieux est de se documenter au préalable pour mieux saisir l'ampleur de ce cataclysme qui fit près de 30,000 morts en quelques secondes et raya de la carte l'une des plus belles villes des Antilles. Le Musée Franck Perret est à ce titre une bonne adresse. Le lieu gagne encore en solennité quand le volcan se découvre pour dominer la baie de sa présence imposante et silencieuse.
Ti Train « Cyparis Express » : visite guidée d’une heure de la ville de Saint Pierre, ancienne capitale de l’île détruite par l’éruption de la Montagne Pelée le 08 mai 1902. A ne rater sous aucun pretexte tellement le guide est passionnant et captivant : il vous fera revire l’apogée de la ville appelé à le petit Paris des Antilles.
Départ 11h et 14h30 du lundi au vendredi, départ 11h00 le samedi. Tarif : 10 euros 10 euros / adulte et 5 euros / enfant jusuq’à 12 ans
le théatre le cachot de Cyparis
La Montagne Pelée
Située dans la moitié Nord de la Martinique, la Montagne Pelée est le point culminant de l'île. Elle offre de très belles randonnées sur ses sentiers, dessinant de superbes panoramas par temps dégagé, ce qui est assez rare sur ce sommet...
La Pelée, le Mont Pelée ou la Montagne Pelée, quel que soit le nom qu'on lui donne, le plus haut sommet de la Martinique est un élément marquant de la géographie de l'île. Ce volcan inactif depuis 1929 culmine à 1397 mètres. Le nom de Montagne Pelée rappelle sur l'île la catastrophe de 1902, lorsqu'une éruption volcanique détruisit la ville de Saint-Pierre, qui était alors la principale ville de la Martinique.
Cet événement donna même son nom à un type d'éruption volcanique particulièrement imprévisible et virulente, que l'on désigne comme « peléenne ». L'irruption de 1902 fit en effet près de 30 000 victimes en quelques minutes seulement. Rassurez-vous, la Montagne Pelée est aujourd'hui surveillée en permanence depuis l'Observatoire de la Pelée, situé sur le Morne des Cadets, sur la commune de Fonds-Saint-Denis.
L'ascension de la Montagne Pelée constitue une excursion classique pour les visiteurs de la Martinique. Autant que possible, choisissez un jour sans nuage, afin de profiter pleinement du panorama à son sommet. Evitez également la saison des pluies, car les sentiers se transforment alors en patinoire.
Dans tous les cas, munissez-vous de bonnes chaussures, d'un vêtement de pluie et d'eau. Un petit pull pourra également s'avérer utile, car la fraîcheur se fait ressentir au sommet. Emportez au minimum une carte topographique, le mieux étant de se faire accompagner par un guide de montagne, car le balisage est parfois absent. Dernier conseil, commencez la randonnée à l'aube, pour terminer les trois heures de montée avant que le soleil ne commence à taper, c'est à dire avant 10 heures !
L'ascension de la Montagne Pelée peut se faire de plusieurs endroits. A partir du Prêcheur, par la Grande Savane, la montée vous dégagera de belles vues sur la mer des Caraïbes et la baie de Saint-Pierre. Vous pouvez également suivre l'itinéraire le plus long, par Beauséjour, sur la commune d'Ajoupa-Bouillon. On traverse alors des paysages très variés. L'ascension la plus courante s'effectue à partir du refuge de l'Aileron. Prenez la route D 39 en direction de l'Aileron, entre Ajoupa-Bouillon et Morne-Rouge, et continuez jusqu'au parking (822 m d'altitude).
De ce point, suivez le balisage blanc et rouge, qui vous fera grimper pendant 3 heures. D'une durée totale de 5 heures, cette randonnée ne présente pas de difficulté majeure. Il faut toutefois avancer presque à quatre pattes pendant 30 minutes environ, sur la fin de l'ascension. On atteint tout d'abord le sommet de l'Aileron, à 1107 mètres, puis le deuxième refuge (1245 mètres), le premier étant sur le parking. On aborde ensuite une caldeira, sorte de cratère circulaire de plusieurs dizaines de mètres de large, avant d'arriver au troisième refuge. L'ascension se termine au Chinois, à 1397 mètres d'altitude. Si le temps le permet, vous jouirez alors d'une superbe vue sur les Pitons du Carbet, la baie de Fort-de-France et la presqu'île de la Caravelle.
Musée de la banane - Sainte Marie
Pour tout savoir sur la banane, depuis sa plantation jusqu'à sa consommation, le Musée de la Banane vous accueille pour un parcours ludique et pédagogique au coeur d'une habitation en pleine activité.
La visite comprend une exposition permanente abordant le monde extraordinaire de la banane à travers l'histoire, la botanique, la culture; le parc, où vous pourrez découvrir 60 variétés de bananes différentes et enfin, le village de cases colorées, véritable caverne d'Ali Banane où mille et un produits dérivés de la banane vous attendent.
Visites guidées et dégustations sur place
QUELQUES PLAGES DU NORD
L'Anse Madame (sur la commune de Schoelcher)
Cette plage "en ville", vous offre un plan d’eau calme et de qualité. Vous pourrez allier au plaisir de la baignade, la pratique des loisirs proposés par le Cercle Nautique de Schoelcher (CNS) : planche à voile, kayak de mer, hobbie cat ou encore laser. Elle est également convoitée pour la pratique de l’aquagym.
Enfin dans son prolongement, le front de mer de Schoelcher été réorganisé avec notamment un espace de jeux pour enfant, un parcours de remise en forme, une promenade,...
Bref, Anse Madame est un bord de mer calme et très bien équipé au coeur de la ville et de son agitation.
L'Anse Carbet (sur la commune du Carbet)
C'est d'abord au Carbet que le 15 juin 1502, Christophe Colomb débarqua en Martinique.
Et c'est également sur cette côte que les premiers colons français menés par Belain d’Estambuc s'installèrent à partir de 1635.Il faut croire qu’ils aimaient la plage…
car celle de l’anse Carbet est très agréable, avec son sable fin gris clair et son point de vue magnifique sur la Montagne Pelée. Le bourg du Carbet borde la plage sur toute sa longueur et, surtout en fin de journée, les habitants viennent se promener sur le grand ponton en bois et parfois tenter de pécher quelques poissons. L’eau est généralement calme et les enfants s’amusent souvent à sauter depuis le ponton.
La plage bénéficie de zone d’ombre grâce aux nombreux cocotiers.
L'Anse Céron (commune du Précheur)
La plage de sable volcanique gris noir est bordée d’un coté par l’eau claire et de l’autre par un rideau de cocotiers et de raisiniers.L'îlet "la Perle", à proximité de l’anse Céron, est réputée pour ses fonds marins.
Située au Nord du bourg du Prêcheur la plage est équipée de tables de pique nique, et de douches. L’ombre portée par les cocotiers est très agréable.
L'Anse Couleuvre (commune du Précheur)
Anse Couleuvre abrite deux très belles plages de sable gris et fin, aux pieds de falaises impressionnantes.Ce lieu solitaire et encore sauvage, bordé de cocotiers et d’une nature exubérante, attire de nombreux surfeurs expérimentés car elle possède une très belle vague assez technique.
Les fonds marins particulièrement riches, sont de toutes beautés. Idéal pour plonger avec masque et tuba, il faut toutefois être vigilant avec le courant.
En fin d’après-midi, la lumière orangée apporte une touche féerique et mystérieuse à ces paysages de cartes postales
L'Anse Azérot (commune de Sainte Marie)
Appartenant à la commune de Sainte-Marie, l’Anse Azerot est la dernière plage de la côte nord atlantique.Les habitants de la commune aiment profiter de cette plage de sable qui est bordée de grande zone ombragées par les nombreux cocotiers . Des espaces de pique nique sont disponible sur place.
En longeant la plage vous découvrirez de nombreux bâtiments en ruines recouvert maintenant par une riche végétation qui fut à l’époque une partie de l’Habitation de l’Anse Azérot.
L'Anse Collat (commune de Schoelcher)
Située au nord de Schoelcher la plage du Lido, aussi appelée Anse Collat, est une petite plage de sable blond relativement étroite. Les abords sont très construits et on est bien sur assez loin des standards des plages du sud de l'île mais les eaux sont souvent calmes et l'endroit est apprécié des riverains qui viennent y poser leur serviette le temps d'un bain rapide. L'Anse Collat, malgré son absence de cachet, peut constituer un bon choix pour celles et ceux qui souhaitent se baigner en restant à proximité de la ville.
L'Anse Turin (commune de Le Carbet)
La plage de l'Anse Turin se situe au nord de la commune du carbet juste avant le tunnel débouchant sur la baie de Saint Pierre. C'est ici que Gauguin résida de juin à octobre 1887. Il y peint d'ailleurs quelques toiles aujourd'hui célèbres comme La cueillette aux mangos ou Végétation tropicale... Bien que située en bordure de route la plage se révèle agréable et les eaux limpides et habituellement calmes invitent à la baignade. On aperçoit vers le nord la baie de Saint Pierre dominée par la Montagne Pelée. A noter que l'Anse Turin est très fréquentée le week-end.
Plage de Madiana (commune de Schoelcher)
La plage de Madiana est une plage de la commune Schoelcher située au quartier Madiana où se trouvent également le complexe de cinéma Madiana et l'université de la Martinique. Bien connus des habitants du centre de la Martinique elle est assez prisée par les foyalais et les Schoelchérois qui souhaitent se baigner sans pour autant aller dans le nord caraïbe et le sud plus lointain.
Elle est également le lieu de footing matinaux pour les riverains.
De petits palmiers sont plantés sur la plage.
Un centre nautique y a trouvé location et propose des cours de voile et de natation.
Découvrir la mangrove
La mangrove est un écosystème particulièrement riche et fructueux, aux fonctions de protection pour les côtes et le milieu marin.
C'est une invitation à la découverte d'un milieu aux attraits paysagers agréables. La mangrove est la plus originale des formations forestières de la Martinique. Il s'agit d'une forêt inondée, s'établissant dans les baies bien abritées, calmes et peu profondes.
Les essences qui caractérisent cette formation sont : le "palétuvier rouge" (rhizophora mangle) qui colonise la zone de front de mer, le "palétuvier noir" (avicennia germinans) qui s'établit dans la zone intérieure, le "palétuvier blanc" (laguncularia racemosa) et le "mangle gris" (carnocarpus ercta) qui poussent en bordure de mangrove.
La mangrove constitue un milieu riche d'une vie variée et très abondante.Elle est fréquentée par de nombreux oiseaux migrateurs parfois nicheurs de la famille des hérons : "aigrette bleue" (egretta caerulea), "aigrette neigeuse" (egretta thula), "grande aigrette" ou "crabier" (ardea alba), "grand héron" (ardea herodias), "héron garde-bœuf" (bubulcus ibis), "héron vert" ou "caiali" (butorides striatus).
Le reste du temps elle est habitée par divers oiseaux sédentaires, comme la "poule d'eau" (gallinula chloropus), le "gangan" (coccyzus minor), le "merle", la "paruline jaune" (dendroica petechia) et le "carouge" (icterus bonana).
Aux oiseaux s'ajoutent de nombreuses espèces animales : mammifères, insectes et crustacés.
Chemin dans la mangrove de la Presqu'ile de la Caravelle
Pour découvrir la mangrove, il y a plusieurs lieux et plusieures moyens de le faire :
- Baie de Fort de France :en kayak ou bateau
- Ducos :en kayak ou bateau
- Presqu'île de la Caravelle : sentier de découverte sur pilotis (environ 1 heure)
http://www.kayakaventuremangrove.com/ au départ de Ducos : 0596 54 58 09
http://www.kayak-nature-evasion.com/ au départ des Trois Ilets : 0596 68 27 10
http://www.ty-domino.fr/ au départ du Robert : 0596 54 17 72
Fort de France
Riche d’un immense patrimoine, la ville propose également une multitude de découvertes à faire. Deux monuments particulièrement connus marquent le paysage de Fort-de-France. Surmontée d’une belle coupole et arborant de sublimes façades colorées, la bibliothèque Schoelcher est le plus bel édifice de Fort-de-France. Conçue pour accueillir une riche collection de livres offerte par Victor Schoelcher, elle dispose aujourd’hui de 13 000 ouvrages.
Le même architecte qui a œuvré dans la construction de cette magnifique bibliothèque, Henri Picq, est l’artisan du chef-d’œuvre architectural qu’est la Cathédrale Saint-Louis.
Les vitraux et les Grandes Orgues méritent largement que l’on s’attarde dans les allées intérieures.
Un autre monument ayant joué un rôle déterminant dans l’histoire de la ville est ouvert aux visites. Il s’agit du fort Saint-Louis, une base militaire en activité classée au nombre des monuments historiques de l’archipel des Petites Antilles.
Le musée régional d'histoire et d'ethnographie, installé dans une maison bourgeoise datant de 1887, a été ouvert en 1998. Il présente une riche collection sur l'esclavage, des constunes, bijoux et mobiliers créoles.
Place de la savane, face à la baie de Fort de France et aux pieds du Fort Saint-Louis, la place de la Savane, un grand jardin en forme de quadrilatère parsemé de petites allées et d'arbres majestueux est un des hauts lieux de la vie sociale foyalaise.
Le marché couvert, Au coeur du centre-ville, le Grand Marché, ou Marché aux Epices, est le plus grand marché de l'île. Sous sa grande halle de métal et de verre, vous trouverez un amoncellement de sacs et récipients divers au contenu attirant : Vanille, épices en tout genre, piments, bois bandé, rhums arrangés, décoctions énergisantes... A l'extérieur, les étals sont eux chargés de fruits et de légumes pays.
Pour rejoindre Fort de France; soit par voiture ou l'idéal par bateau depuis l'Anse à l'Ane pour 7€ aller retour par personne avec http://www.vedettestropicales.com/
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